Eglise "Notre Dame de Bon Garant"

Eglise catholique


C'est en 1881 que le recteur de la paroisse M.Hillion Olivier fut préoccupé par la construction d'une nouvelle église

 

Il recueille les premiers fonds mais ne parvient pas à réunir un budget suffisant.

 

C’est son successeur, l’abbé Gergaud qui y parviendra. Toutefois, l’abbé Hillion avait, dès 1885, demandé à ses paroissiens des «  charrois  » pour transporter des pierres de maçonnerie extraites de la carrière de Trémorel.

L’abbé Gergaud pourra entamer l’édification de la nouvelle église après que l’enquête de commodo et incommodo ait démontré que la construction ne nuirait pas aux commerçants proches de l’ancienne église et qu’il eut réunit, de façon inespérée, les derniers et substantiels fonds nécessaires à l’édification.

La souscription terminée, les fonds furent confiés à la banque de Lorient. M L’abbé Gergaud acheta, à l’entrée du bourg sur la route d’Assérac, un terrain pour l’édification de l’église. Un architecte de Nantes conçut le projet et se chargea des adjudications.

La première pierre est posée en septembre 1886 par le chanoine Laire, ancien recteur de la paroisse et supérieur du Gand Séminaire de Vannes. La consécration de cet édifice eut lieu le 28 septembre 1890 par Monseigneur Becel, Evêque de Vannes.

L’arbre de Jessé : un vitrail représente la généalogie du Christ figurée par un arbre sortant des flancs de Jessé ou Isaïe.

Le verrier s’est apparemment inspiré de la liste que donne Saint Matthieu. Tout en haut, la Vierge tient l’enfant Jésus. Ce vitrail, provenant de l’ancienne église, n’est réinstallé qu’en 1932 et classé aux monuments historiques le 7 mars de la même année. On y distingue les armoiries des donateurs : François et Claude de Rieux, sires de Rieux et de Rochefort, ce qui porte la création de ce vitrail à la première moitié du XVIème siècle.

La statue de la vierge Notre Dame de Bon Garant fut installée le 1er décembre 1965. Cette statue faisait l’objet d’un pèlerinage le lundi de la Pentecôte, qui attirait les foules dès le Moyen-Age. Cette statue se trouvait, à l’origine, dans un oratoire au village du Tertre.

Selon la tradition elle est très visitée jusqu’à ce que Monsieur de Martimont de Trégus, protestant, y soit inhumé en 1577. Les habitants du village jettent son corps dans l’eau et apportent la statue dans la chapelle du bourg. La statue serait revenue seule à dos de brebis à l’oratoire du Tertre.

 

Les vitraux patriotiques de Férel.

Les vitraux de la nef et du chœur présentent une particularité bien singulière (ce serait l'un des très rares exemples d'une telle pratique), qui est de faire figurer sous chaque saint et sainte la photographie d'un des soldats de Férel morts pour la Patrie lors de la Première Guerre Mondiale. Deux plaques de marbre noir en donnent par ailleurs la liste des cent deux noms, avec leur grade. En 1914, la commune comptait 2057 habitants ; 400 de ses hommes partirent au front. Les familles des soldats décédés offrirent ces vitraux à l'église.

 

Vidéo de l'intérieur de l'Eglise: 

https://www.youtube.com/embed/Mipl849GDA4

 

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